Accueil » Réalisations dans le cadre des plans de développement 1999-2009 » Santé, Population et réforme hospitalière

Réalisations dans le cadre des plans de développement 1999-2009


Santé, Population et réforme hospitalière

Bilan 1999-2009

Depuis 1999, des progressions indéniables ont été réalisées en termes d'infrastructures médicales de toutes catégories et d'amélioration des indicateurs de santé rapprochant l’Algérie de ceux des pays avancés. En effet, Le gouvernement mène une politique de réforme soutenue pour moderniser le système de santé et améliorer ses performances de gestion et de prise en charge globale des patients.
La promotion de la politique de santé publique s’accompagne d'un intense effort d'investissement public pour élargir et renforcer les infrastructures de santé pour une meilleure prise en charge du malade et pour une meilleure couverture médicale. Le programme de développement 2005-2009 a prévu l’injection de 244 mds DA pour la réalisation de 800 infrastructures hospitalières et de proximité.

Evolution de l’état de santé de la Population

  • Transition épidémiologique : Baisse significative des maladies transmissibles dans la mortalité et progression rapide des maladies non transmissibles (maladies dites modernes) ;
  • Transition démographique : vieillissement de la population lié à l’allongement de l’espérance de vie à la naissance et à la baisse de la fécondité pendant la décennie 90 ;
19992007
Taux de mortalité générale (p. 1000)4,724,38 (4,32 en 2008)
Taux de mortalité infantile (p. 1000)39,426,2
Taux de natalité (p.1000)19,8222,98
Taux d’accroissement naturel1,51 %1,86 %
Espérance de vie à la naissance 7275,7
Taux de mortalité maternelle (p. 1000)117,488,9
Proportion d’accouchements assistés92 (2000)95,3 (2006)
Probabilité de décès avant 40 ans69,851,6
  • La mise en œuvre d’un programme élargi de vaccination a permis un recul constant des maladies transmissibles : les taux de couverture atteignent à présent 95 à 99 % ;
  • 26 programmes permanents de prévention et de prise en charge des maladies non transmissibles et transmissibles résiduelles contrôlables par la vaccination opérationnels ;
  • Généralisation de la prévention tout azimut et prise en charge accrue de la santé scolaire et universitaire ;
  • Développement prometteur des soins de haut niveau notamment des greffes de tissus et d'organes et des principales pathologies pourvoyeuses en transferts pour soins à l'étranger tirant profit de l’intégration de plateaux techniques et d’équipements biomédicaux de pointe ;
  • L’amélioration de la santé maternelle, infantile et infanto juvénile : baisse de la mortalité maternelle et infantile, a pour corollaire l’implantation de 16 services et 183 unités supplémentaires pour la santé du nouveau-né : 96 % des accouchements se font en milieu assisté, ainsi que le maintien et la généralisation de la vaccination ;

Système de santé et Réforme hospitalière

  • Mise en œuvre depuis janvier 2008 d’une nouvelle hiérarchisation des soins portant sur la séparation des structures extrahospitalières assurant la prévention et les soins de base, d’hospitalisation et de soins spécialisés et de haut niveau. Réorganisation qui a pour vocation ;
  • L’amélioration de la relation de proximité avec le patient, le recentrage de l’hôpital sur ses missions hospitalières et la promotion de la prévention et des soins de base ;
  • Introduction du management spécialisé des hôpitaux et de l’individualisation de la fonction maintenance des équipements biomédicaux et connexes ;
  • Accroissement de 70% du corps médical depuis 1999 soit 35.000 praticiens en 2007 dont 13.000 spécialistes soit 1 praticien pour 803 habitants ;
  • Rééquilibrage de la couverture sanitaire de plus en plus équitable à travers le pays : 3.174 médecins spécialistes exercent au sud du pays et dans les hauts plateaux contre seulement 387 en 1999 ;
  • En 2007, l’infrastructure hospitalière publique globalise 61.829 lits (1,94 lit/ 1000 hab.) contre 54.000 en 1999 ;
  • Promotion du médicament générique à l’importation et dans son utilisation et mise en place de mesures d’encouragement de sa production locale ;
  • Intensification de la lutte contre la contre façon des médicaments ;
  • Mise en place de l’Agence Nationale des produits pharmaceutiques en tant qu’organe institutionnel d’enregistrement, d'homologation et de contrôle de qualité ;
  • La dépense de santé / PIB (%) passe de 3,80 en 2000 à 6,77 en 2007 ;

Le programme quinquennal 2005-2009

  • 244 mds DA d’investissements publics pour la réalisation de 800 infrastructures dont 20 hôpitaux de plus de 200 lits, 70 autres de moins de 200 lits, 260 hôpitaux et centres spécialisés, 133 polycliniques et 214 centres de santé ;
  • 152 infrastructures achevées, 400 en cours de construction et 200 autres projets en voie de lancement ;